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Samedi 4 janvier 2014 6 04 /01 /Jan /2014 00:09

... découvrir des perles...

"Maîtresse, vous êtes une grande artiste !

Vous êtes une musicienne virtuose. Le corps masculin est votre violon, le fouet est votre archet. Vous jouez sur votre instrument de subtiles et violentes symphonies, pianissimo, puis piano, rinforzando, allegro con brio, fortissimo.

L’archet passe sur toutes les cordes, il effleure, il frappe plus fort, il mord férocement, il marque une pause, puis il rejoue une phrase endiablée, du haut en bas de la gamme. Et l’instrument répond, les sons deviennent aigus, les cordes vibrent. « Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige » - comme un corps qu’on fustige.

Vous êtes une chorégraphe experte. Avec vous le corps nu du danseur, comme une liane, se tord dans tous les sens. Les fesses d’instinct se rétractent, dans le vain espoir d’esquiver la lanière, mais sur un mot de vous, repentantes, elles s’offrent à nouveau pour la recevoir de plus belle. Sur un signe de vous les genoux se ploient, les mains retombent à terre, l’arrière-train de la bête est de nouveau offert aux coups. Puis le ventre rampe à terre, le sexe raclant la moquette, afin que la langue puisse passionnément courir sur vos bottes : sur la pointe, sur le dessus, sur la semelle, autour du talon, humblement, patiemment, longuement, tandis que le corps à plat ventre frétille pour épouser tous les mouvements de la bouche. Debout, puis couché sur le dos, suspendu, à genoux, à plat ventre, à quatre pattes, réagissant à votre voix, à votre geste, à vos gifles ou à votre fouet, sans cesse rappelé à l’ordre, le corps le plus pataud devient une sylphide infiniment souple, apte à danser le plus sublime ballet.

Vous êtes une décoratrice de génie. Sous vos doigts qui voltigent tout autour de lui, le pénis n’est plus cette dague flamboyante, triomphante, prête à tout transpercer. Les testicules ne sont plus ses deux insolents acolytes. Tous les trois ne sont plus qu’un modeste matériau au service de votre créativité, comme la cire qui vient les recouvrir, les pinces qui viennent les mordre, les cordons qui les enserrent, les baguettes qui les contraignent. Vous jouez de tout cela, vous l’agencez à votre gré, de tout cela vous faites des chefs d’œuvre. Quel honneur pour le sexe masculin de renoncer à sa fausse vanité d’autrefois, d’être devenu l’humble soubassement caché de somptueuses architectures baroques, fruits de l’inventivité féminine. Comme il accepte volontiers cent brûlures et morsures pour une seule caresse involontaire et furtive, imméritée et d’autant plus délicieuse.

Oui, maîtresse Mira, vous excellez dans tous les arts. Cette matière laide et ridicule, le corps du mâle, vous savez tout le parti esthétique qu’une véritable artiste peut en tirer. Soyez-en remerciée."

Esclave M

 

"B elle Maitresse, bonsoir

Je suis sorti de votre donjon hier soir, avec la sensation de quitter un monde de voluptés étranges, mais voluptés quand meme, pour entrer dans un autre complètement désenchanté.
Il fut un temps, où j'éprouvais les memes impressions, en revenant d'une nuit d'amour ou d'une escapade avec une femme aimée, c'est à dire après des relations bien différentes des punitions et petits supplices que j'ai tant aimés subir de vous.
Depuis hier soir, je cultive le souvenir des sensations qui m'ont le plus délectées : le martinet aux longues lanières, les ciseaux prets à couper, et la lame prete à en faire autant, mais après s'etre amusée avec les boules, destinées à être suspendues comme des pendeloques, et tout cela, infligé par une Maitresse, véritable prêtresse des supplices, déesse redoutable, dont le sourire, par moment, jouissif et sadique faisait tout le piment, toute l'excitation.

Je réalise peu à peu, que ce sont, désormais ,ce genre de plaisirs qui m'attirent et me fascinent, plus que les relations amoureuses, avec une femme pourtant charmante, que j'ai pour amante...

Faut il réagir, et ramener les délices que vous m'avez infligées hier, au niveau de simples distractions, sans importances ?
bien sur je ne changerai en rien mon comportement avec mon entourage, mais je vous avoue, que c'est bien dans votre donjon, que je ressens depuis peu mes pulsions et émotions les plus intenses.

Vous comprendrez bien, qu'il ne m'est pas possible de m'offrir à des rytmes rapprochés ces plaisirs épicés, il me faut attendre quelque temps...!!!
Mais, dès que je pourrai, le désir de retrouver une aussi belle et fascinante déesse, m'amènera à vous demander, si vous auriez encore plaisir à recevoir l'esclave F. pour le fesser au martinet, jouer avec ses boules avant de les couper pour en faire un eunnuque, et lui infliger tous les petits supplices, qui pourraient vous amuser.
C'est en me souvenant de vos dernières paroles, qui répondaient a ma question de vous dire mes pensées, que je me permets de vous adresser cette petite confession

Croyez, Maitresse Mira, en ma vénération d'esclave, pour la déesse que j'aime adorer en vous."

Esclave F


 

Par Mira Domina - Publié dans : CONFIDENCES DE SOUMIS
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